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V​ö​luspá / H​á​vam​á​l

by Vincent Guiot & Thibault Marchal

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1.
Völuspá 20:03
"La prédiction de la prophétesse" 1 . Silence je demande à tous Les êtres sacrés, Petits et grands Fils de Heimdallr; Tu veux, Valfödr, que moi Je révèle Les anciens récits des hommes, Les plus reculés que je me rappelle. 2. Je me rappelle les géants Nés à l'origine, Eux qui, il y a bien longtemps, Me mirent au monde; Neuf mondes je me rappelle, Neuf étendues immenses Et le glorieux arbre du monde Enfoncé dessous terre. 3. C'était au premier âge Où il n'y avait rien, Ni sable ni mer Ni froides vagues; De terre point n'y avait Ni de ciel élevé, Béant était le vide Et d'herbe nulle part. 4. Puis les fils de Burr Suscitèrent la terre ferme, Eux qui créèrent Midgardr le glorieux; Du sud brillait le soleil Sur le pavé de la salle, Alors la terre se couvrit De vertes feuilles. 5. Le soleil du sud, Le compagnon de la lune Étendit la dextre Vers le rebord du ciel; Le soleil ne savait Où il avait sa place, La lune ne savait Quelle force elle avait, Les étoiles ne savaient Où elles avaient leur site. 6. Alors tous les dieux montèrent Sur les sièges du jugement, Divinités suprêmes, Et se consultèrent; A la nuit et à la lune décroissante Ils donnèrent un nom, Ils nommèrent le matin Et le milieu du jour, La fraîche et la brune Et comptèrent le temps par années. 7. Les Ases s'assemblèrent Dans Idavöllr, Tertres et temples Ils y érigèrent; Forge placèrent, Joyaux forgèrent, Tenailles façonnèrent Et firent les outils. 8. Aux tables jouèrent, dans le clos, Joyeux étaient, De rien ne manquaient En fait d'or; Jusqu'au jour où parurent Trois filles géantes Toutes-puissantes Venues de Jötunheimr. 9. Alors tous les dieux montèrent Sur les sièges du jugement, Divinités suprêmes Et se consultèrent Pour savoir quel peuple Les nains devaient créer Du sang de Brímir Et des os de Bláinn. 10. Il y avait là Módsognir Devenu le plus grand De tous les nains Et Durinn, le second; Des êtres à forme humaine Ils firent en grand nombre, Les nains dans la terre, Comme Durinn le prescrivit. 11. Nýi et Nidi, Nordri et Sudri, Austri et Vestri, Althjóf, Dvalinn, Nár et Náinn, Nípingr, Dáinn, Bífurr, Báfurr, Bömburr, Nóri, Ánn et Ónarr, Ái, Mjódvitnir. 12. Vigr et Gandálfr, Vindálfr, Thráinn, Thekkr et Thróinn, Thrór, Vitr, Litr, Nýr et Nýrádr; Voici les nains - Reginn et Rádsvinnr - Justement dénombrés. 13. Fíli, Kíli, Fundinn, Náli, Hepti, Víli, Hánnarr, Svíurr, Frár, Hornbori, Frœgr et Lóni, Aurvangr, Jari, Eikinskjaldi. 14. Temps d'énumérer Aux humains La lignée des nains de Dvalinn Qui jusqu 'à Lofarr descend - Eux qui allèrent A Jöruvellir Et à Aurvangar Depuis leurs gîtes sous la pierre. 15. S'y trouvaient Draupnir Et Dólgthrasir, Hár, Haugspori, Hlévangr, Glói, Skirfir, Virfir, Skáfidr, Ái, 16. Álfr et Yngvi, Eikinskjaldi, Fjalarr, Frosti, Finnr et Ginnarr; Toujours remonteront Tant qu'hommes vivront Les générations Jusqu'à Lofarr. 17. Jusqu'à ce que trois Ases Sortissent de la troupe, Puissants et bienveillants : Revenant à la maison. Trouvèrent sur le sol, De peu de force doués, Askr et Embla Privés de destinée. 18. Ils n'avaient pas d'esprit, Ils n'avaient pas de sens, De sang ni de son Ni de saines couleurs; Ódinn donna l'esprit, Hoenir donna le sens, Lódurr donna le sang Et les saines couleurs. 19. Je sais que se dresse un frêne, S'appelle Yggdrasil!, L'arbre élevé, aspergé De blancs remous; De là vient la rosée Qui dans le vallon tombe, Éternellement vert il se dresse Au-dessus du puits d'Urdr. 20. De là sont venues les vierges Savantes en maintes choses, Trois, sorties de la mer Sous l'arbre placée; L'une s'appelle Urdr, L 'autre, Verdandi, - Taillaient des bûches de bois -, Skuld, la troisième; Elles firent les lois, Elles fixèrent la vie Des fils des hommes Et la destinée des mortels. 21. Elle se rappelle la première Bataille au monde, Quand ils percèrent de leurs lances Gullveig Et dans la halle de Hár La brûlèrent. Trois fois brûlèrent, Trois fois renée Avec insistance. Pourtant, elle vit encore. 22. La Brillante, on l'appelait, Quelque maison qu'elle visitât, La sorcière, l'habile voyante Sachant manier la baguette; Où qu'elle le pouvait, pratiquait la magie, Ensorcelait les esprits séduits, Toujours faisait la joie Des méchantes femmes. 23. Alors tous les dieux montèrent Sur les sièges du jugement, Divinités suprêmes, Et se consultèrent : Savoir si les Ases Paieraient le tribut Ou si tous les dieux Recevraient offrande. 24. Ódinn fit voler la lance Et tira parmi le peuple, Ce fut la première Bataille au monde; Rompu fut le rempart Du royaume des Ases, Le champ resta Aux Vanes vainqueurs. 25. Alors tous les dieux montèrent Sur les sièges du jugement, Divinités suprêmes Et se consultèrent : Qui avait rempli Tout l'air de poison Et à la famille des géants Promis l'épouse d'Ódr. 26. ThÓrr seul combattit là, Gonflé de colère, - Il reste rarement inactif Quand il apprend de telles choses - Rompus furent les promesses, Les paroles et les serments, Tous les fermes accords Conclus entre eux. 27. Elle sait que de Heimdallr Le cor est caché Sous l'arbre sacré Familier du ciel clair; Il s'asperge A la cascade boueuse Du gage d'Ódinn. En savez-vous davantage? - ou quoi? 28. Seule elle était assise dehors Quand arriva le Vieux, L 'Ase très farouche, La regarda dans les yeux : «Que me demandez-vous? Pourquoi me mettre à l'épreuve? Je sais bien, Ódinn, Où tu as caché ton œil : Dans le glorieux Puits de Mímir. Miímir boit l'hydromel Chaque matin Dans le gage de Valfödr. » En savez-vous davantage? - ou quoi? 29. Le Père des Armées choisit pour elle Anneaux et colliers, Elle obtint sagesse, clairvoyance Et magique science; Elle vit toujours plus loin Dans l'étendue des mondes. 30. Elle vit les valkyries Venues de loin, Jusqu'à la demeure des dieux. Skuld tenait le bouclier, Les autres étaient Skögul, Gunnr, Hildr, Göndul Et Geirskögul; Voici énumérées Les femmes du Seigneur des Armées, Prêtes à chevaucher Par la plaine, les valkyries. 31. Je vis de Baldr, Le dieu ensanglanté, Le fils d'Ódinn, La destinée cachée; Se dressait, poussée Plus haut que la plaine, Grêle et très belle, La branche de gui. 32. Sortit de cet arbre Qui grêle semblait Le douloureux trait funeste Que lança Hödr Le frère de Baldr était Né trop tôt, Celui-là n'avait qu'une nuit, Le fils d'Ódinn qui le tua. 33. Ne se lava plus les mains Ni ne peigna sa chevelure Tant que sur le bûcher ne fut porté L'assassin de Baldr; Mais Frigg pleurait Dans Fensalir Le malheur de la Valhöll. En savez-vous davantage? - ou quoi? 34. Alors Váli sut comment Tresser les chaînes du combat, Ils étaient plutôt rudes Les liens faits d'intestins. 35. Elle vit, enchaîné Sous Hveralundr, Un fourbe de forme Semblable à Loki; Là, siège Sigyn, Bien que, du lot de son mari, Elle ne soit point remplie d'allégresse. En savez-vous davantage? - ou quoi? 36. De l'est, un fleuve verse Aux vallons venimeux Épées et saxes : Il s'appelle Slíd. 37. Se dressait au nord A Nidavellir La salle d'or Des enfants de Sindri; Une autre se dressait A Ókólnir, La salle à bière du géant Qui s'appelle Brímir. 38. Elle vit se dresser une salle Loin du soleil A Náströnd, Portes tournées au nord; Des gouttes de poison Tombent par les lucarnes, Cette salle est tressée D'échines de serpents. 39. Elle y vit patauger Dans des fleuves épais Des hommes parjures Et des loups criminels Et celui qui d'autrui Séduit la femme; Là, Nidhöggr Suçait les cadavres des trépassés. Le loup dépeçait les hommes. En savez-vous davantage? - ou quoi? 40. A l'est était assise la vieille Dans la Forêt de Fer Et y enfantait La race de Fenrir; Parmi eux tous Il y en aura un Qui détruira le soleil Sous la forme d'un monstre. 41. Il se gorge des chairs Des hommes voués à la mort, Rougit le siège des dieux De rouge sang; Noir sera l'éclat du soleil Dans les étés suivants, Épouvantables, toutes les tempêtes. En savez-vous davantage? - ou quoi? 42. Assis là sur un tertre En jouant de la harpe, Le gardien de la sorcière, Le joyeux Eggthér; Chantait auprès de lui Sur le bois de la potence Un coq vermeil Qui s'appelait Fjalarr. 43. Chantait chez les Ases Crête d'Or. Il éveille les hommes Du Père des Armées; Mais un autre chante Sous terre, Un coq d'un rouge de suie Dans les halles de Hel. 44. Voici que Garmr aboie de rage Devant Gnipahellir, La chaîne va se rompre, La bête va bondir. Je sais maints sortilèges, Plus loin en avant je vois L'amère destinée Des dieux de la victoire. 45. Les frères s'entre-battront Et se mettront à mort, Les parents souilleront Leur propre couche; Temps rude dans le monde, Adultère universel, Temps des haches, temps des épées, Les boucliers sont fendus, Temps des tempêtes, temps des loups, Avant que le monde s'effondre; Personne N'épargnera personne. 46. S'ébattent les fils de Mímir, Mais le destin s'embrase A l'éclat De Gjallarhorn. Heimdallr souffle fort, Cor dressé; Ódinn consulte La tête de Mímir. 47. Yggdrasil! tremble, Le frêne érecte, Gémit le vieux tronc, Et le géant se délivre; Tous frémissent Sur le chemin d'enfer Avant que le parent De Surtr ne l'engloutisse. 48. Qu'en est-il des Ases? Qu'en est-il des Alfes? Résonne tout Jötunheimr, Les Ases tiennent conseil; Grommellent les nains Devant les portes de roc, Les maîtres des précipices. En savez-vous davantage? - ou quoi? 49. Voici que Garmr aboie de rage Devant Gnipahellir, La chaîne va se rompre, La bête va bondir; Je sais maints sortilèges, Plus loin en avant je vois L'amère destinée Des dieux de la victoire. 50. Hrymr arrive de l'est, Bouclier levé, Jórmungandr se retourne Saisi de la fureur des géants; Le serpent fouette les vagues, L'aigle miaule, Nidfölr lacère les cadavres, Naglfari est détaché. 51. Un bateau vient de l'est Amenant par mer Les enfants de Muspell, Loki à la barre. Les monstres voyagent Tous avec le Loup, A leur front s'avance Le frère de Býleistr. 52. Surtr arrive du sud Avec la mort des branches, Le soleil émane De l'épée du dieu des morts; Les rocs s'entrechoquent, Les monstres s'ébranlent, Les hommes foulent le chemin de Hel Et le ciel se crevasse. 53. Alors arrive à Hlín Une douleur nouvelle Quand Ódinn se met en marche Contre le loup, Le brillant meurtrier de Beli, Contre Surtr; Alors de Frigg Périra l’amour. 54. Voici que Garmr aboie de rage Devant Gnipahellir, La chaîne va se rompre, La bête va bondir; Je sais maints sortilèges, Plus loin en avant je vois L'amère destinée Des dieux de la victoire. 55. Alors arrive le noble Fils de Sigfödr, Vidarr, pour tuer La bête à charogne, Du poing il enfonce L'épée jusqu'au cœur Du fils de Hvedrungr. Voici que le père est vengé. 56. Alors arrive le glorieux Fils de Hlódyn, Le fils d'Ódinn s'en va Tuer le serpent, Occit en courroux La sentinelle de Midgardr; Tous les hommes vont Déserter leur demeure; Le fils de Fjörgyn, Épuisé, recule De neuf pas devant la vipère Sans craindre la honte. 57. Le soleil s'obscurcit, La terre sombre dans la mer, Les luisantes étoiles Vacillent dans le ciel; Ragent les fumées, Ronflent les flammes. Une intense ardeur Joue jusqu'au ciel. 58. Voici que Garmr aboie de rage Devant Gnipahellir, La chaîne va se rompre, La bête va bondir. Je sais maints sortilèges, Plus loin en avant je vois L'amère destinée Des dieux de la victoire. 59. Elle voit émerger Une seconde fois Une terre de l'onde, Éternellement verte; Coulent les cascades, Au-dessus plane l'aigle Qui dans les montagnes Pourchasse les poissons. 60. Les Ases se rassemblent Dans Ídavöllr, Du Serpent puissant S'entretiennent, Se remémorent Les grands événements Et les runes anciennes De Fimbultýr. 61. Là, vont se retrouver Dans la verdure Les merveilleuses Tables d'or Qu 'aux jours d'autrefois Possédaient les peuples. 62. Sur les champs non ensemencés Croîtront les récoltes, Tous maux seront réparés, Baldr va revenir; Hödr et Baldr habiteront Les lieux de victoire de Hroptr, Seigneur du séjour des morts. En savez-vous davantage? - ou quoi? 63. Hœnir sait Choisir le rameau fatidique Et les fils des deux frères Bâtissent Dans le vaste séjour des vents. En savez-vous davantage? - ou quoi? 64. Elle voit une salle se dresser Plus belle que le soleil, Couverte d'or, A Gimlé : C'est là que les fidèles Troupes vont habiter Et pour l'éternité Jouiront du bonheur. 65. Alors arrive d'en haut Au dernier jugement, Le puissant, le magnifique, Celui qui tout gouverne. 66. Arrive en volant Le sombre dragon, La vipère étincelante, descendue De Nidafjöll; Il porte en son plumage - Plane par-dessus la plaine - Des cadavres, Nidhöggr. A présent, elle va disparaître. [traduction de Régis Boyer]
2.
Hávamál 15:15
« les Dits du Très Haut » 3. Le nouveau venu Aux genoux transis a besoin de feu. De pitance et de lin blanc a besoin le voyageur qui a franchi les montagnes 7. Acquérir la sagesse L’invité prudent qui vient au festin n’ouvre guère la bouche. Les oreilles aux aguets les yeux grands ouverts ainsi s’acquiert la sagesse Sagesse 10. Le meilleur fardeau à porter en chemin est un grand bon sens. Supérieur aux richesses en terre inconnue il est le havre des démunis. Vigilance 11. Le meilleur fardeau à porter en chemin est un grand bon sens. Il n’en est de pire à porter avec soi que de boire trop de bière. 15. Discret et réfléchi doit être un fils de roi, et vaillant au combat. Tout homme devrait Être joyeux et gai jusqu’à son dernier souffle. 16. Seul l’insensé s’il évite la bataille Croit que toujours vivra. Mais la vieillesse le privera du répit que les lances lui accordent. 18. Qui en tous lieux s’oriente pour avoir beaucoup voyagé celui-là seul connait dans quel état d’esprit sont ceux qu’il rencontre. Celui qui sait maîtrise. 19. Que la coupe passe de main en main mais que l’on boive avec mesure on peut se taire ou bien parler. Mais tu ne verras personne pour t’accuser d’inconvenance si tu vas tôt te coucher. 47. Dans mes jeunes années j’étais esseulé je me suis égaré Mais riche me suis senti En croisant autrui. La distraction de l’homme est l’homme. 49. Mes hardes j’ai données À deux mannequins de bois. Ils prétendirent être des hommes dès qu’ils furent vêtus. Timide est l’homme nu. 50. Un pin dépérit exposé en plein vent écorce ni aiguilles ne l’abritent. Ainsi est l’homme que personne n’aime pourquoi devrait-il survivre ? 55. Tout homme devrait être à moitié sage au plus qu’il ne soit jamais trop sage. Le coeur du docte qui s’estime omniscient est joyeux bien rarement. 57. Le feu de bûche en bûche se relaie jusqu’à extinction La flamme à la flamme s’allume. La parole se relaie d’homme en homme, Le sot se prive du commerce d’autrui. 59. Tôt se lèvera le matin qui a peu d’hommes de peine et doit se mettre au travail. Qui dort le matin est sans cesse retardé l’industrieux a fortune à moitié faite. 72. Mieux vaut avoir un fils même s’il naît tard après la disparition de son père. Sur la route rarement s’élèvent des stèles runiques érigées par un autre qu’un fils en l’honneur de son père. 75. Qui ne sait rien ne le sait pas pour de l’argent beaucoup perdent la tête. Un homme est riche un autre l’est moins qui pourrait le lui reprocher ? 76. Les richesses se perdent les lignées s’étreignent et les hommes meurent de même façon. Mais jamais ne périssent estime ret renom, la réputation de ceux qui l’ont bonne. [traduction de Gérard Lemarquis]

about

Juillet 2020.

Vincent part recueillir les bruits et les rumeurs de la terre de glace.

Au cours de son voyage, il fait la rencontre d’Ísvöld Ljósbera, une völva, une chamane scandinave. Ísvöld lui confie la “Völuspá”, une prophétie qui raconte le monde, de sa création à sa destruction, le Ragnarök. On dit qu’à l’origine, c’est une völva qui l’aurait déclamé au dieu Odin, inquiet quant à l’avenir du monde.

Dans un petit appartement de Reykjavik, Vincent recueille de vieux poèmes auprès de Siggi, un ancien pêcheur islandais. Il lui récite des vers du Hávamál, « les dires du très-haut », qu’Odin lui-même aurait transmis il y a bien longtemps.

Février 2021.

Thibault et Vincent se retrouvent pour improviser sur les enregistrements des voix et explorer ces vers d'un temps oublié.

C’est un projet double, un projet de liens au long cours entre 2 pays, 2 musiciens, 2 orateurs, 2 manuscrits, 2 mondes musicaux.

La Völuspá a été composée par Thibault Marchal et Vincent Guiot pour la B.O de la série audio “Jour 1, à l’écoute des passeurs de mondes“ de Vincent Guiot.

“Jour 1, à l’écoute des passeurs de mondes“
disponible ici : url-r.fr/jwJzO

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credits

released April 24, 2024

Vincent Guiot : bouzouki irlandais, vielloncelle, tambour.
Thibault Marchal : VSS30, Op1, Octatrack, acoustique divers.

Ísvöld Ljósbera Sigríđarbur & Sigurđur Þórđarson : voix

Les textes sont issus de la Völuspá et du Hávamál.

Vincent Guiot & Thibault Marchal : enregistrement, arrangement et mixage.
Simon Gendrot : mixage et mastering
Doriane Ayxandri : visuel

Studio Myr'
Label diffusion : Myrliton / Boroboro

license

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about

Vincent Guiot Paris, France

Vincent Guiot est un musicien et artiste sonore français, membre du collectif Myr'. Engagé dans la défense des cultures autochtones, Vincent compose une musique teintée d’animisme et nourrie par l'énergie des musiques traditionnelles. En chasseur de sons, il récolte les bruits de ses voyages et les sculpte dans des podcasts, des performances et des albums de bruits. ... more

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